Mes créations ont longtemps été le prétexte aux voyages après en avoir d’abord été une conséquence.
Au Burkina Faso, j’ai eu la chance de rencontrer les artistes bronziers du Centre des Arts de Ouagadougou ; l’un d’eux, m’a proposé très spontanément de rester travailler avec eux quelques jours ; émue par le travail de la cire, première empreinte de la sculpture bronze, j’ai voulu poursuivre ce travail à Bamako, Mali où j’habitais alors. Avec l’aide d’un ami bronzier, nous avons construit un four en banco (terre et paille) pour y fondre nos pièces en bronze.
Quand rentrée en France, je n’ai pas retrouvé l’importance sociale et la magie de la fonte, j’ai choisi que chacune des pièces porterait la marque d’un voyage. Je suis donc allée expérimenter le travail du bronze au Maroc, et plus récemment en Inde.
Mes créations artistiques sont liées à leur environnement, et par leur présence même, elles parlent du lieu qui leur a permis de venir au monde.